<h3>Résumé</h3>Depuis une dizaine d’années, l’Union Européenne a mis en place des règles de transparence en vue d’amener les entreprises à s’engager pour atténuer leurs impacts sur le système climatique et s’adapter aux risques climatiques.Le volet «&nbsp;climat&nbsp;» de la réglementation actuelle sur le reporting extra-financier des entreprises comportant certaines failles, Bruxelles compte adopter fin 2022 une nouvelle règlementation,&nbsp;appelée «&nbsp;CSRD&nbsp;», pour «&nbsp;Corporate Sustainability Reporting Directive&nbsp;».&nbsp;La CSRD rendrait obligatoire la prise en compte des risques climatiques,&nbsp;dits «&nbsp;physiques&nbsp;» et «&nbsp;de transition&nbsp;» dans le reporting des entreprises et élargirait son domaine d’application pour passer de 11 700 à 49 000 entreprises dans les prochaines années. Dans ce cadre, une évaluation rigoureuse des impacts climatiques physiques susceptibles d’affecter l’activité de l’entreprise devra être réalisée, en se basant notamment sur des projections climatiques à court, moyen et long-terme.Hormis ses applications obligatoires, les directives sur le reporting extra-financier peuvent être adoptées de manière volontaire par les entreprises qui saisissent la menace du changement climatique pour leur chaîne de valeur.---&nbsp;En vigueur depuis 2018, la directive sur la divulgation d’informations non financières par les entreprises, connue sous le nom de NFRD<a class="footnoteLink" href="#footnote-1"><a class="footnoteLink" href="#footnote-1">[1]</a></a> (Non-Financial Reporting Directive),&nbsp;vise à renforcer la&nbsp;transparence et la complétude de l'information sociale et environnementale fournie par certaines grandes entreprises européennes. Celles-ci sont des entités d’intérêt public (entreprises cotées, banques et entreprises d’assurance) de plus de 500 salariés&nbsp;: 11 700 entreprises sont concernées dans l’Union Européenne.Afin d’orienter les flux des capitaux vers des activités économiques «&nbsp;plus durables&nbsp;», des lignes directrices supplémentaires<a class="footnoteLink" href="#footnote-2">[2]</a> mais non contraignantes sur la publication d’informations relatives au climat ont été ajoutées à la NFRD en 2019.&nbsp;<h3>Un cadre de reporting extra-financier jugé insuffisant</h3>Les entreprises concernées par le NRFD n’étant pas tenues de divulguer les risques climatiques auxquels elles sont soumises,&nbsp;la qualité des informations publiées sur ce volet a été jugée insuffisante par la Commission européenne<a class="footnoteLink" href="#footnote-3">[3]</a>.Effectivement, c’est ce que montre la CDSB (Climate Disclosure Standards Board) dans son rapport de 2021<a class="footnoteLink" href="#footnote-4">[4]</a> qui se focalise sur le reporting «&nbsp;climat&nbsp;» des plus grandes sociétés cotées<a class="footnoteLink" href="#footnote-5">[5]</a> du l’UE. Quantitativement parlant, parmi les entreprises ayant publié des déclarations de performance extra-financière en 2020, seules 18 % ont fourni des informations claires sur leur résilience physique face aux différents scénarios climatiques. Et c’est encore seulement4% des entreprises étudiées qui décrivent clairement les impacts physiques du changement climatique sur leur activité à court, moyen et long terme.&nbsp;Les entreprises parlent donc des risques climatiques dans leur rapport, les identifient, mais rares sont celles qui les étudient de manière approfondie.&nbsp;

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Communication des entreprises sur les risques liés au climat 

<h3>Vers un nouveau cadre de reporting qui prend mieux en compte les risques financiers</h3>Pour remédier à cette faille de la NFRD, la Commission européenne est en train de mettre au point un nouveau cadre de reporting, nommé CSRD<a class="footnoteLink" href="#footnote-6"><a class="footnoteLink" href="#footnote-6">[6]</a></a> pour Corporate Sustainability Reporting Directive.&nbsp;L’apport de cette directive est de&nbsp;contraindre les entreprises à publier des informations&nbsp;:&nbsp;<ul><li>D’une part sur les incidences des activités de l’entreprise sur la population et le climat.</li><li>D’autre part sur la manière dont différentes questions de durabilité (climatique et sociétale) influent sur l’entreprise. C’est ici qu’interviennent les risques climatiques, physiques et de transition, qui affectent le fonctionnement de l’entreprise.</li></ul>C’est ce qu’on appelle la «&nbsp;double importance relative&nbsp;», plus connue sous le nom de «&nbsp;double materiality&nbsp;» en anglais.

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La double importance relative dans la proposition de la CSRD

Une fois adoptée par Bruxelles, la CSRD rendrait obligatoire la prise en compte des risques physiques et de transition dans le reporting des entreprises concernées.

<h3>Qui sera concerné&nbsp;?&nbsp;</h3>La proposition de la CSRD étendra, à partir de 2023, le champ d'application de ces exigences à toutes les entreprises cotées<a class="footnoteLink" href="#footnote-7"><a class="footnoteLink" href="#footnote-7">[7]</a></a>, ainsi qu’aux entreprises<a class="footnoteLink" href="#footnote-8">[8]</a> dépassant au moins deux des trois seuils suivants&nbsp;:&nbsp;<ul><li>20 millions d’euros de bilan</li><li>40 millions d’euros de chiffre d’affaires</li><li>250 salariés</li></ul>Ainsi, le nombre d’entreprises concernées par cette nouvelle règlementation passerait de 11 700 à 49 000 selon les estimations de la Commission européenne.

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Calendrier prévu des travaux préparatoires et législatifs concernant la CSRD

<h3>Quel serait le contenu du reporting sur les risques physiques&nbsp;?</h3>Pour respecter les dispositions de la CSRD relatives aux risques physiques<a class="footnoteLink" href="#footnote-9">[9]</a>, une évaluation rigoureuse des impacts climatiques susceptibles d’affecter l’activité de l’entreprise, et la mise en place d’un plan de résilience et d’adaptation devront être réalisées. Ces prérogatives sont directement issues de la taxonomie européenne<a class="footnoteLink" href="#footnote-10">[10]</a>.L’entreprise devra donc identifier les risques climatiques physiques les plus importants pour son activité, à court, moyen et long-terme, avant de mettre en œuvre des solutions d’adaptation réduisant de manière substantielle les risques les plus significatifs qu’elle aura mis à jour. Comme décrit dans la taxonomie européenne, ces solutions d’adaptation doivent à leur tour remplir certains critères&nbsp;:&nbsp;<ul><li>Préserver le niveau de résilience d’autres acteurs</li><li>Favoriser des solutions «&nbsp;nature-based&nbsp;»</li><li>Être cohérents avec les efforts régionaux d’adaptation</li><li>Surveiller et mesurer des indicateurs prédéfinis pour bien appliquer les mesures correctives.</li></ul>&nbsp;<a href="https://www.carbone4.com/analyse-adaptation-climat-taxonomie-europeenne">Plus d’informations sur le volet adaptation de la Taxonomie Européenne&nbsp;</a>

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Directive 2014/95/UE du Parlement européen et du Conseil du 22 octobre 2014 modifiant la directive 2013/34/UE en ce qui concerne la publication d’informations non financières et d’informations relatives à la diversité par certaines grandes entreprises et certains groupes. La directive a été adoptée en 2014, mais elle est entrée en application en 2018.

Lignes directrices sur l’information non financière : Supplément relatif aux informations en rapport avec le climat (2019/C 209/01)

<a href="https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:52021PC0189&amp;from=EN">https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:52021PC0189&amp;from=EN</a>

The state of EU Environmental Disclosure in 2020 - CDSB's analysis of environmental disclosure under the EU Non-Financial Reporting Directive&nbsp;

Les entreprises examinées sont listées dans l’annexe 2 du rapport de la CDSB. Il s’agit de 50 des plus grandes entreprises cotées, issues de tous secteurs

Directive Parlement européen et du Conseil modifiant les directives 2013/34/UE, 2004/109/CE et 2006/43/CE ainsi que le règlement (UE) nº 537/2014 en ce qui concerne la publication d’informations en matière de durabilité par les entreprises

Les PME cotées se verront attribuer un délai supplémentaire de 3 ans (jusqu’en 2026) pour mettre en place des mesures afin de répondre à cette obligation. Les microentreprises cotées ne sont pas concernées par la CSRD

Filiales européennes d’entreprises étrangères comprises

Les normes prendront la forme d'actes délégués préparés sur la base des conseils du groupe consultatif européen sur l'information financière («EFRAG») et de consultations avec les principales parties prenantes. Le premier ensemble de normes est prévu d'ici octobre 2022, suivi d'un deuxième ensemble un an plus tard

Pour les activités ayant une durée de vie de 10 à 30 ans au minimum, il est requis d’effectuer une analyse de risque sur la base de scénarios de projections climatiques conformément aux&nbsp;dernières publications du GIEC. Pour les activités ayant une durée de vie de moins de 10 ans, l’évaluation est réalisée selon au minimum des projections climatiques à la plus petite échelle appropriée. Ces lignes directrices seront mieux définies une fois la CSRD adoptée par la Commission européenne

Comment le reporting des risques physiques évolue avec la CSRD ?

<figure class="image"><img src="https://carbone4.com/files/sante_humaine_GIEC.png"></figure>Sensibilité de la santé humaine à l’élévation de la température de surface globale selon trois scénarios d'adaptation&nbsp;: adaptation limitée, adaptation incomplète et adaptation proactive<a class="footnoteLink" href="#footnote-1"><a class="footnoteLink" href="#footnote-1">[1]</a></a>. Extrait du Résumé pour Décideurs du&nbsp; rapport du groupe II du GIEC 2022. &nbsp;Dans son dernier rapport, le GIEC met en avant l’ozone comme l’un des 4 sujets majeurs de santé humaine vis à vis du changement climatique. Ainsi, aux côtés de la mortalité due au stress thermique, au paludisme et aux maladies transportées par les moustiques, la mortalité reliée à l’ozone apparait tout aussi importante. Une bonne raison pour notre expert Cyril Caram de revenir sur ce gaz, son origine et ses impacts sous forme de questions-réponses.<h3>Où trouve-t-on l’ozone&nbsp;?</h3>Dans les hautes couches de l’atmosphère, la couche d’ozone empêche une partie des rayons UV nocifs d’atteindre la surface de la terre, protégeant ainsi les organismes vivants. On parle ici d’ozone stratosphérique.La stratosphère se situe au-dessus de la troposphère, dont l'altitude varie de 8 km à 18 km des pôles à l'équateur, jusqu'à environ 50 km d'altitude. Il peut paraitre contre-intuitif, mais plus on monte en altitude dans cette couche, plus la température augmente ! Ceci est due à la présence de la «couche d'ozone» stratosphérique. Cette couche est d'une importance fondamentale puisqu'elle filtre les rayons ultraviolets mutagènes.&nbsp;Des mécanismes chimiques régissent l'équilibre naturel de l'ozone dans la stratosphère. Ces mécanismes sont perturbés sous l'influence des activités humaines, telles que les émissions de CFCs (chlorofluorocarbures) qui ont un temps de vie suffisamment long pour être transportés jusqu’à la stratosphère.&nbsp;C’est à ces altitudes que les CFCs se dissocient sous l’action des rayons UV en radicaux hautement réactifs (Cl et ClO), détruisent avec efficacité la couche d'ozone à l’échelle de la Terre, et contribuent significativement à l’apparition du fameux «&nbsp;trou dans la couche d’ozone&nbsp;» au-dessus des pôles.&nbsp;À la suite de la mise en évidence du rôle des CFC dans la destruction de l’ozone dans les années 70s, la communauté internationale a signé le protocole de Montréal en 1987 pour limiter leurs utilisations. Depuis, la couche d’ozone stratosphérique se reconstitue et il est estimé qu’elle se reconstituerait&nbsp;complètement d’ici 2060<a class="footnoteLink" href="#footnote-2">[2]</a>.<figure class="image"><img src="https://carbone4.com/files/schema_ozone_strato.png"></figure>Schéma expliquant la différence entre la couche d’ozone stratosphérique qui protège la Terre des rayons nocifs du soleil, et l’ozone troposphérique, qui est un polluant atmosphérique et un gaz à effet de serre. Source&nbsp;: Carbone 4A l’opposé, dans les couches plus basses de l’atmosphère, l’ozone est un polluant atmosphérique qui dégrade la qualité de l’air et un gaz à effet de serre qui exerce une influence sur le climat. On parle ici d’ozone troposphérique.<h3>Quelles relations entre les 2 couches d’ozone&nbsp;?</h3>Généralement, un lent échange d'air se produit à travers la frontière troposphérique-stratosphérique. En raison des niveaux plus élevés d'ozone dans le niveau supérieur, un transfert net d'ozone se fait des hautes couches vers les basses couches de l’atmosphère. Cet échange, cependant, ne joue qu'un rôle mineur dans la détermination des abondances d'ozone dans la stratosphère et la troposphère. Il n’existe donc pas de fort lien entre les deux couches.<h3>D’où provient l’ozone troposphérique ?</h3>L’ozone troposphérique, également connu sous le nom d’ozone des basses altitudes, n’est pas directement émis par la nature ou l’activité anthropique. Il est le produit de réactions chimiques entre des composés carbonés dont le méthane (CH4)<a class="footnoteLink" href="#footnote-3">[3]</a> et les oxydes d’azotes (NOx), tous deux provenant de sources anthropiques (véhicules, industries, agriculture, etc.) et naturelles. C’est pourquoi on le qualifie de polluant atmosphérique secondaire.À mesure que les émissions de ses précurseurs ont augmenté depuis l’ère préindustrielle, l’ozone troposphérique a augmenté, surtout au cours des dernières décennies.Sa formation est favorisée en période d’été, sous l’action des rayons UV du soleil et sa teneur connait d’importantes variations régionales. Les zones périurbaines et rurales&nbsp;sont généralement plus touchées que le centre des villes.&nbsp;<figure class="image"><img src="https://carbone4.com/files/carte.png"></figure>Nombre de jours supérieurs à 120μg/m³ pour 8 heures en région d’Île-de-France pour l’année 2019. Cette année-là, l’objectif de qualité relatif à la protection de la santé<a class="footnoteLink" href="#footnote-4"><a class="footnoteLink" href="#footnote-4">[4]</a></a> est dépassé, surtout en zones péri-urbaines et rurales.&nbsp;Carte extraite du site Airparif<a class="footnoteLink" href="#footnote-5"><a class="footnoteLink" href="#footnote-5">[5]</a></a>.

<h3>Pourquoi&nbsp;cette disparité dans les concentrations d’ozone troposphérique ?&nbsp;</h3>Pour faire simple, la combustion de fuel fossile dans les villes est à l’origine de fortes concentrations en NOx. Quand il fait chaud et le rayonnement est fort, les NOx participent à des cycles chimiques spécifiques, qui augmentent la quantité d’ozone produite. Mais paradoxalement, à partir d’un certain seuil, l’ozone peut être détruit par les composés NOx par lesquels il est également produit.&nbsp;Cette destruction n’a pas lieu dans les zones périurbaines et plus éloignées où les émissions primaires de NOx sont plus faibles et les concentrations en composés carbonés sont plus importantes. C‘est un cycle chimique assez complexe, mais très bien compris par les spécialistes de la qualité de l’air.Néanmoins, il ne faut pas conclure que l’air dans les villes est moins pollué qu’en zone rurale. L’air reste globalement plus pollué dans les villes dû à la présence d’autres polluants atmosphériques comme les particules fines, les oxydes d’azote, le monoxyde de carbone, etc.<h3>Quels&nbsp;sont les impacts de l’ozone troposphérique sur les organismes vivants&nbsp;?</h3>De point de vue sanitaire, l’ozone est un polluant qui irrite les yeux et l'appareil respiratoire des humains et animaux. Même de petites augmentations des concentrations atmosphériques de l'ozone peuvent affecter la santé. Dans de multiples régions du monde, les niveaux d’ozone dépassent souvent le seuil fixé par les organismes de qualité de l’air, ce qui pose un sérieux problème à la protection de la santé et est associé à un risque accru de mortalité prématurée<a class="footnoteLink" href="#footnote-6">[6]</a>.Les effets de l'ozone troposphérique sur la production agricole se ressentent également, surtout en saison de croissance. Cet oxydant pénètre dans les feuilles à travers les stomates et attaque les tissus végétaux. De nombreuses céréales et légumineuses sont vulnérables à l’ozone, nous pouvons citer notamment le blé, le soja, le maïs et le riz. Les pertes de rendement de ces cultures sont substantielles et estimées entre 2 et 16% à l’échelle du globe<a class="footnoteLink" href="#footnote-7">[7]</a>, affectant ainsi l’absorption du CO2 par les plantes.<h3>Quelles relations avec le climat&nbsp;?</h3>L'ozone est un gaz à effet de serre important en termes de forçage radiatif, il apparait après le dioxyde de carbone et le méthane<a class="footnoteLink" href="#footnote-8">[8]</a>. Par rapport à ces derniers, sa durée de vie est relativement courte, de l’ordre d’une vingtaine de jours. Par conséquent, l’ozone troposphérique peut être transporté d’un continent à un autre mais n’est pas bien mélangé à l’échelle hémisphérique. Si la production d’ozone chute, l’effet radiatif dû à l’ozone se verra diminuer dans les mêmes proportionsD’autre part, en milieu urbain et en été, l’élévation de la concentration en ozone troposphérique est la cause principale de la formation du smog photochimique qui peut durer plusieurs jours. Le réchauffement climatique amplifie ces épisodes et exacerbe les îlots de chaleur urbain<a class="footnoteLink" href="#footnote-9">[9]</a> qui sont caractérisés par une augmentation de la température moyenne des villes par rapport aux zones rurales environnantes, de jour comme de nuit. L’ozone, étant un gaz à effet de serre, il alimente cette boucle de rétroaction en emprisonnant l’énergie thermique près du sol.<figure class="image"><img src="https://carbone4.com/files/ilot_de_chaleur.png"></figure>L'effet de l'îlot de chaleur urbain (en anglais «&nbsp;Urban heat island&nbsp;») sur la température en fin d’après-midi en milieu urbain, péri-urbain et rural. Figure extraite Fuladlu et al., 2018.<a class="footnoteLink" href="#footnote-10"><a class="footnoteLink" href="#footnote-10">[10]</a></a>&nbsp;

Qu’en est-il de l’évolution récente et future des concentrations de l’ozone troposphérique&nbsp;?Selon l’association Airparif qui surveille la qualité de l’air en région Île-de-France, l’ozone est le seul polluant pour lequel les tendances annuelles récentes ne montrent pas d’amélioration dans l’hémisphère Nord<a class="footnoteLink" href="#footnote-11">[11]</a>.Concernant les concentrations futures de l’ozone des basses altitudes, elles sont très incertaines et dépendent des trajectoires socio-économiques futures&nbsp;:<ul><li>À l’horizon 2050, la teneur en ozone est susceptible d’augmenter dans les scénarios climatiques dits «&nbsp;pessimistes&nbsp;»<a class="footnoteLink" href="#footnote-12">[12]</a> en particulier en Asie de l'Est, Asie du Sud, Moyen-Orient, Afrique et Asie du Sud-Est.</li><li>Dans les scénarios «&nbsp;optimistes&nbsp;»<a class="footnoteLink" href="#footnote-13">[13]</a>, l'ozone diminue dans toutes les régions en réponse à une forte atténuation des émissions dès 2030 en Amérique du Nord, en Europe, en Eurasie, en Asie de l'Est, au Moyen-Orient et en Asie du Sud.</li><li>Dans les scénarios tendanciels qualifiés de «&nbsp;middle of the road&nbsp;»<a class="footnoteLink" href="#footnote-14">[14]</a>, à la moitié du siècle, et dans la plupart des régions, l'ozone troposphérique est légèrement réduit ou reste proche des valeurs actuelles.</li></ul><h3>Existe-t-il des solutions d’atténuation&nbsp;?</h3>Il est important de mettre en place et renforcer la règlementation sur les concentrations de l'ozone troposphérique pour tracer des stratégies d’atténuation basées sur la science&nbsp;et accompagner les différents secteurs dans la baisse des émissions des précurseurs&nbsp;de l’ozone troposphérique.&nbsp;La forte réduction de ces derniers, et notamment le méthane&nbsp;entraîne une diminution de l'ozone des basses altitudes de près de 30% en moyenne, à l’échelle mondiale, à l’horizon 2050<a class="footnoteLink" href="#footnote-15">[15]</a>.Les politiques régionales, nationales et continentales peuvent réduire avec beaucoup d’efficacité l’impact de la pollution de l'air, et contribuer à l'atténuation à court et à long terme du changement climatique.<h3>Et si on parlait d’adaptation&nbsp;?</h3>Pour limiter l’impact sanitaire, l’investissement dans des systèmes de santé, d’information et de surveillance de la qualité de l’air peut être très efficace.&nbsp;Afin d’améliorer la sécurité alimentaire future, les gouvernements et collectivités territoriales devraient identifier des options de gestion agricole pour faire face aux multiples facteurs de stress (hydrique, thermique, chimique, etc.). Une des options serait de sélectionner et développer des variétés acclimatées aux zones géographiques, résistantes à l'ozone pour éviter les pires effets des épisodes de pollution à l’ozone<a class="footnoteLink" href="#footnote-16">[16]</a>.

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Figure SPM.3(e) extraite du Sixième rapport d'évaluation du GIEC&nbsp;: Impacts, Adaptation et Vulnérabilité

Selon l’évaluation scientifique sur l'appauvrissement de la couche d'ozone de la NOAA.&nbsp;

Dont le méthane, un puissant gaz à effet de serre, et d’autres composés organiques volatils

Pour plus d’information sur la réglementation sur la qualité de l’air, se référer à la réglementation en France, les directives européennes ou les recommandations de l’OMS. En France, le seuil de protection de la santé et l’environnement pour l’ozone troposphérique est 120&nbsp;µg/m³ pour le max journalier de la moyenne sur 8h.

L’OMS estime que l’exposition chronique à la pollution de l’air extérieure est responsable de la mort prématurée de 4,2 millions personnes par an

Ainsworth et al., 2017. Understanding and improving global crop response to ozone pollution Plant J., 90 (2017), pp. 886-897, 10.1111/tpj.13298

En termes de forçage radiatif lié aux changements entre 1750 et 2011, le dioxyde de carbone est estimé à 2.6 W.m-2, le méthane à 0.68 W.m-2 et l’ozone à 0.4 W.m-2. Source&nbsp;: Cinquième rapport d'évaluation du GIEC&nbsp;: Les éléments scientifiques. &nbsp;

Trois facteurs principaux contribuent à la formation d’îlots de chaleur urbains : (1) la géométrie urbaine comme les dimensions et l’orientation des rues, (2) les activités humaines comme la chaleur dégagée lors du chauffage domestique et, (3) les matériaux qui composent les villes et qui absorbent et retiennent la chaleur du jour et la réémettent la nuit. L'effet d'îlot de chaleur urbain est également amplifié dans les villes qui manquent de végétation et de plans d'eau. Source&nbsp;:&nbsp;Sixième rapport d'évaluation du GIEC&nbsp;: Les éléments scientifiques

Fuladlu, Kamyar &amp; Riza, Müge &amp; Ilkan, Mustafa.&nbsp;(2018). The effect of rapid urbanization on the physical modification of urban area.

Sorties des simulations des modèles CMIP6 pour les scénarios SSP5-8.5 et SSP3-7.0

Sorties des simulations des modèles CMIP6 pour les scénarios SSP1-1.9 et SSP1-2.6 &nbsp;

Sorties des simulations des modèles CMIP6 pour le scénario SSP2-4.5

Le rapport AR6 du GIEC souligne l'importance de la réduction des émissions de méthane comme levier important pour réduire la pollution par l'ozone. Source&nbsp;:&nbsp;Sixième rapport d'évaluation du GIEC&nbsp;: Les éléments scientifiques

Ainsworth et al., 2017.&nbsp;Understanding and improving global crop response to ozone pollution Plant J., 90 (2017), pp. 886-897, 10.1111/tpj.13298

L’ozone des basses altitudes, une épée à double tranchant

<h2>Introduction</h2>Les risques physiques liés au changement climatique, et plus généralement le sujet de l’adaptation au changement climatique, gagnent en visibilité dans le monde économique et financier. La distinction entre les risques physiques et les risques de transition est maintenant bien établie, et la lutte contre le changement climatique se fait sur deux volets&nbsp;: la baisse des émissions de gaz à effet de serre et la résilience aux impacts climatiques.&nbsp;La maturité des acteurs économiques sur ce second volet (la résilience climatique) accuse un retard significatif par rapport au premier volet (l’atténuation des émissions). Cependant, un regain d’intérêt est perceptible depuis quelques mois.&nbsp;Cette tendance peut s’expliquer par la multiplication des impacts visibles du changement climatique sur les activités, mais pas uniquement. Les cadres de reporting réglementaires et volontaires, de plus en plus exigeants sur les risques physiques, contribuent fortement à l’intérêt que portent les organisations sur ce sujet. Ces cadres apparaissent donc comme essentiels pour embarquer les acteurs économiques dans une démarche de résilience et adaptation au changement climatique.&nbsp;Plusieurs cadres réglementaires ou volontaires existent, mais leurs exigences sur les risques physiques sont-elles alignées&nbsp;? Et sont-elles à la hauteur des enjeux de résilience et d’adaptation&nbsp;au changement climatique ?&nbsp;Dans cet article, nous proposons une analyse comparative des critères de conformité sur les sujets de résilience et d’adaptation des quatre principaux cadres de reporting pour les organisations&nbsp;: la Task Force on Climate-Related Financial Disclosures (TCFD)<a class="footnoteLink" href="#footnote-1"><a class="footnoteLink" href="#footnote-1">[1]</a></a>, le Carbon Disclosure Project (CDP)<a class="footnoteLink" href="#footnote-2"><a class="footnoteLink" href="#footnote-2">[2]</a></a>, la Taxonomie Européenne<a class="footnoteLink" href="#footnote-3"><a class="footnoteLink" href="#footnote-3">[3]</a></a> et la Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD)<a class="footnoteLink" href="#footnote-4"><a class="footnoteLink" href="#footnote-4">[4]</a></a>.

<h2>Description des cadres de reporting</h2>Publié avant toute réglementation, le rapport de la TCFD publié en 2017 a été le premier référentiel pour les entreprises&nbsp;souhaitant communiquer sur leur prise en compte des risques physiques liés au changement climatique. Ce rapport a ensuite été précisé et complété par d’autres publications et le CDP a utilisé les travaux de la TCFD pour compléter sa liste de questions initiales qui portaient sur la transition avec des questions sur les risques physiques. En 2020, le règlement de la Taxonomie Européenne a défini pour la première fois de façon réglementaire comment l’adaptation au changement climatique doit être traitée par les entreprises européennes<a class="footnoteLink" href="#footnote-5">[5]</a>. La CSRD est une directive européenne remplaçant la NFRD, qui entrera en vigueur progressivement à partir de janvier 2024. Cette directive concerne les entreprises européennes et vient s’appuyer sur la Taxonomie et la compléter pour rendre obligatoire la publication d’informations liées au changement climatique, et notamment à l’adaptation aux risques physiques. La CSRD s’appuie sur des normes dites normes «&nbsp;ESRS&nbsp;» (European Sustainability Reporting Standards), qui sont préparées par l’EFRAG (Groupe consultatif pour l’information financière en Europe.

<h2>Grands principes et bonnes pratiques d’une démarche d’adaptation au changement climatique</h2>À Carbone 4, nous considérons qu’une démarche ambitieuse d’adaptation au changement climatique doit répondre aux critères suivants.&nbsp;<figure class="image"><img src="https://carbone4.com/files/Contexte_a_savoir_00000.png"></figure><h3>Diagnostic des risques</h3><ul><li>L’analyse des risques couvre tous les processus dont dépend l’organisation<a class="footnoteLink" href="#footnote-6"><a class="footnoteLink" href="#footnote-6">[6]</a></a>, pour capturer toutes les sources de risques pour l’activité de l’entreprise (voir <a href="https://www.carbone4.com/guide-methodologique-ocara">OCARA</a><a class="footnoteLink" href="#footnote-7"><a class="footnoteLink" href="#footnote-7">[7]</a></a> pour la notion de périmètre d’analyse)</li><li>L’évaluation des risques croise les trois composantes d'un risque climatique, à savoir une composante Aléa, une composante Vulnérabilité et une composante Exposition</li></ul><figure class="image"><img src="https://carbone4.com/files/Contexte_a_savoir_0001.png"></figure><ul><li>L’évaluation des risques tient compte des capacités d’adaptation existantes, afin d’obtenir le risque net (ou résiduel)</li></ul><figure class="image"><img src="https://carbone4.com/files/Contexte_a_savoir_0002.png"></figure><ul><li>L’analyse des risques est faite selon plusieurs scénarios climatiques, afin de tester la sensibilité du système étudié au niveau de réchauffement, de gérer l’inévitable et d’éviter l’ingérable (pour plus d’informations, lire nos <a href="https://www.carbone4.com/publication-scenarios-ssp-adaptation">recommandations d’utilisation</a> des scénarios SSP (Shared Socio-economic Pathways)<a class="footnoteLink" href="#footnote-8"><a class="footnoteLink" href="#footnote-8">[8]</a></a> pour une démarche d’adaptation au changement climatique).</li><li>L’analyse des risques est faite pour plusieurs horizons temporels, afin de planifier les actions nécessaires à court terme et plus long terme, et en relation avec la durée de vie des objets étudiés.</li><li>L’analyse des risques couvre tous les aléas pour lesquels au moins un processus critique dont dépend l’organisation est vulnérable. Ainsi, mener une analyse de vulnérabilité sur un grand nombre d’aléas dans un premier temps, comme nous le recommandons dans le guide OCARA, permet à l’organisation d’identifier quels aléas doivent faire l’objet d’une analyse approfondie et d’un suivi régulier.</li><li>L’analyse des risques peut fournir des estimations quantitatives d'impacts économiques si les risques climatiques se matérialisent, afin de rendre tangible la sévérité des risques identifiés et les comparer au coût des actions de prévention à mettre en œuvre.</li><li>L’analyse permet de révéler d’éventuelles opportunités climatiques.</li></ul><figure class="image"><img src="https://carbone4.com/files/Contexte_a_savoir_0003.png"></figure>

<h3>&nbsp;</h3><h3>Plan d'adaptation</h3><ul><li>L’organisation met en place un plan d’adaptation, c’est-à-dire qu’elle identifie les capacités d’adaptation supplémentaires qu’elle peut mettre en place pour augmenter sa résilience climatique, et qu’elle a établi une planification de ces actions via une priorisation et un séquencement dans le temps.</li></ul><figure class="image"><img src="https://carbone4.com/files/Contexte_a_savoir_00004.png"></figure>

<h2>Analyse comparative</h2>Nous avons effectué un examen détaillé des principaux cadres de reporting des risques physiques. Cette évaluation nous a permis de mettre en évidence les différences principales entre ces cadres et de faciliter la compréhension des spécificités de chacun.Nous identifions deux catégories de critères de conformité avec les cadres de reporting&nbsp;:<ul><li>La première catégorie concerne le périmètre de ce qui est à reporter par les organisations.&nbsp;Les critères sont les suivants&nbsp;:<ul><li>L'organisation doit conduire et rendre compte d’une analyse des risques physiques liés au changement climatique qui couvre tous les processus dont dépend l’organisation</li><li>L’organisation doit établir et rendre compte d'un plan d'adaptation au changement climatique</li><li>L’organisation doit fournir des estimations quantitatives d’impacts économiques&nbsp;si les risques climatiques venaient à se matérialiser</li><li>L’organisation doit conduire et rendre compte d’une analyse des opportunités climatiques</li></ul></li><li>La seconde catégorie concerne les caractéristiques techniques de l’analyse de risques que l’organisation doit conduire. Les critères sont les suivants&nbsp;:<ul><li>L'analyse des risques physiques doit être menée selon une liste prédéfinie d'aléas</li><li>L'analyse des risques doit croiser les trois composantes d'un risque, à savoir l'aléa, la vulnérabilité et l'exposition</li><li>La prise en compte des capacités d'adaptation existantes est intégrée dans l'évaluation des risques afin d'obtenir le risque net</li><li>L'analyse des risques doit être réalisée selon plusieurs scénarios de réchauffement</li><li>L'analyse des risques doit être réalisée pour plusieurs horizons temporels</li></ul></li></ul>Le tableau suivant résume, pour chacun des cadres examinés, &nbsp;la présence ou non de chaque critère de conformité de la première catégorie. Certains cadres ne font pas mention de ces critères (nous l’indiquons par «&nbsp;non&nbsp;»), certains les mentionnent de manière très claire («&nbsp;oui&nbsp;»), et d’autres le laissent penser mais ne sont pas explicites sur le sujet («&nbsp;ambigü&nbsp;»).

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Le tableau suivant résume, pour chacun des cadres examinés, la présence ou non de chaque critère de conformité de la seconde catégorie. La légende a la même signification que pour le tableau précédent.

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En examinant les cadres de reporting, y compris les références citées dans les guides méthodologiques, on constate que la grande majorité des critères d'analyse sont présents.Quelques différences se dégagent&nbsp;tout de même :&nbsp;<ul><li>La taxonomie européenne apparait comme le cadre le moins détaillé et exigeant, car elle ne demande pas de manière explicite d’analyser les risques pour tous les processus dont dépend l’organisation, ni de fournir d’estimations quantitatives d’impacts économiques. De plus, les caractéristiques techniques requises pour certains critères de l’analyse de risque sont ambiguës.</li><li>Le CDP et la CSRD ne requièrent pas de reporter un risque net.&nbsp;</li><li>Le CDP est le seul cadre à ne pas faire mention des trois composantes d’un risque climatique.</li><li>La TCFD ressort finalement comme l’un des cadres de divulgation les plus exigeants en matière de risques physiques climatiques.</li></ul>

<h2>Conclusion&nbsp;</h2>Les cadres de reporting ne sont pas évidents à appréhender sur les volets des risques physiques et de l’adaptation. Il est nécessaire d’avoir un certain niveau d’expertise préalable à la bonne compréhension des exigences de reporting et ce qu’elles impliquent en termes d’analyse.&nbsp;Cela étant, après une analyse détaillée des textes, il ressort que les exigences des cadres de reporting sont globalement alignées et adaptées à la bonne appréhension des risques climatiques.&nbsp;Ce contexte règlementaire est donc favorable pour embarquer les acteurs économiques dans des démarches d’adaptation au changement climatique.Il pourrait être opportun d’accompagner les acteurs dans la bonne compréhension de ces cadres, nous espérons que cette note de décryptage pourra les y aider&nbsp;!

<h2>Annexes</h2>Les tableaux du benchmark réalisé sur les cadres d'analyse principaux des risques physiques sont présentés ci-dessous avec des informations supplémentaires et des détails qui n'ont pas été inclus dans le corps principal de l'article.

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Tableau détaillé présentant le périmètre de ce qui est à reporter par les organisations selon les principaux cadres d’analyses des risques physiques (1/2).

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Tableau détaillé présentant le périmètre de ce qui est à reporter par les organisations selon les principaux cadres d’analyses des risques physiques (2/2).

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Tableau détaillé présentant les caractéristiques techniques de l’analyse de risques que l’organisation doit conduire selon les principaux cadres d’analyses des risques physiques (1/3).

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Tableau détaillé présentant les caractéristiques techniques de l’analyse de risques que l’organisation doit conduire selon les principaux cadres d’analyses des risques physiques (2/3).

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Tableau détaillé présentant les caractéristiques techniques de l’analyse de risques que l’organisation doit conduire selon les principaux cadres d’analyses des risques physiques (3/3).

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<a href="https://www.fsb-tcfd.org/">https://www.fsb-tcfd.org/</a>

<a href="https://www.cdp.net/en">https://www.cdp.net/en</a>

<a href="https://finance.ec.europa.eu/sustainable-finance/tools-and-standards/eu-taxonomy-sustainable-activities_en">https://finance.ec.europa.eu/sustainable-finance/tools-and-standards/eu-taxonomy-sustainable-activities_en</a>

<a href="https://finance.ec.europa.eu/capital-markets-union-and-financial-markets/company-reporting-and-auditing/company-reporting/corporate-sustainability-reporting_en">https://finance.ec.europa.eu/capital-markets-union-and-financial-markets/company-reporting-and-auditing/company-reporting/corporate-sustainability-reporting_en</a>

Sont concernées&nbsp;: les entreprises cotées&nbsp;; les entreprises vérifiant deux des trois critères suivants&nbsp;: (1) nombre d’employés supérieur à 250, (2) chiffre d’affaire annuel supérieur à 40 M€, (3) bilan supérieur à 20 M€&nbsp;; les entreprises internationales et hors-UE avec plus de 150 M€ de CA dans l’Union Européenne et au moins une filiale en UE

y compris ceux qui n’ont pas de contrepartie comptable, comme par exemple l’existence de routes en état de fonctionner ou l’existence d’une pluviométrie suffisante.

<a href="https://www.carbone4.com/ocara">https://www.carbone4.com/ocara</a>

<a href="https://www.carbone4.com/publication-scenarios-ssp-adaptation">https://www.carbone4.com/publication-scenarios-ssp-adaptation</a>

Risques physiques et Adaptation : décryptage des exigences règlementaires

Cyril Caram est docteur en modélisation de la chimie atmosphérique dans différents contextes climatiques et a suivi sa formation au LSCE, unité de recherche de renommée internationale. Avant de rejoindre Carbone 4, Cyril a travaillé en tant que consultant en recherche et innovation sur des projets de services climatiques et de technologies bas carbone. Au sein de Carbone 4, son expérience en matière d'analyses climatiques lui permet d'identifier et aider à réduire les risques physiques liés aux activités des entreprises. Il travaille également sur les stratégies de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour différents secteurs.&nbsp;&nbsp;

Cyril Caram

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