Témoignage de Stéphane Barrault, Responsable Pôle Conseil Prévention chez Willis Towers Watson, sur nos formations
« On ressort de cette formation profondément enrichi·e tant sur le plan théorique que pratique »
Stéphane Barrault est Responsable Pôle Conseil Prévention chez Willis Towers Watson, un des acteurs majeurs du courtage en France et partenaire de ses clients pour les accompagner sur l’ensemble des problématiques de risque. Le changement climatique a fortement accru la fréquence et l’intensité des catastrophes naturelles, imposant aux industries de s’adapter pour s’en prémunir, et aux assurances et courtiers de les prendre en compte dans leurs services. C’est dans ce contexte que Stéphane a suivi la formation “Adapter son organisation au changement climatique” en avril 2025. Témoignage.
Pouvez-vous nous raconter votre parcours professionnel avant la formation ?
J’ai démarré l’aventure chez Willis Towers Watson en 2014 au sein du département conseil constitué d’une équipe d’ingénieurs prévention et j’occupe aujourd'hui les fonctions d’ingénieur prévention et de consultant spécialisé en Santé/Sécurité. Mon rôle est d’accompagner les entreprises sur le développement et le management de leur politique de prévention des risques.
Nos clients sont principalement des industriels et des entreprises de tous secteurs d’activité pouvant avoir ou non plusieurs sites de production en France et/ou l’étranger. Je travaille directement avec les directeur·ices de sites, les risk manager, les responsables sécurité. Mes visites de risque sont très concrètes : le rapport que je délivre une fois le domaine examiné doit décrire les activités du site, le type de construction, les mesures de prévention et moyens de protection en place, l’adéquation des installations à des standards reconnus. Cette analyse permet de statuer, entre autres, sur la qualité du risque et l’assurabilité d’un site.
Quels étaient vos enjeux ou défis professionnels à ce moment-là ?
Les sujets d’adaptation face aux catastrophes naturelles et l'intérêt des assureurs ont commencé à fortement émerger. Avant, lors de mes visites orientées prévention dommage incendie, la partie prévention et protection face à celles-ci n’était pas aussi étoffée et investiguée qu’aujourd’hui : c’est vraiment un élément qui s’est imposé peu à peu. Suivre la formation “Adapter son organisation au changement climatique” a donc été une volonté personnelle afin de comprendre quels sont les niveaux d’exposition actuels et ceux à venir modélisés par les différentes trajectoires du GIEC afin d’accompagner au mieux mes clients.
Du côté des assurances, la demande d’intégrer les catastrophes naturelles s’est également amplifiée car ces dernières ont induit pas mal de dégâts et donc de coûts ces dernières années, le risque est arrivé en haut de la pile. Si les assureurs et les courtiers sont outillés pour mapper et qualifier le niveau d’exposition de leurs clients face aux risques, il y a une nécessité d’aller plus loin dans la démarche - même si la situation est bien moins fastidieuse qu’avant grâce à l’informatique et la technologie qui se sont développées sur ces sujets.
Comment avez-vous découvert notre formation et qu’est ce qui vous a convaincu de vous inscrire ?
J’ai entendu parlé de Carbone 4 via une émission, mais je ne savais pas que l’organisme de formation existait. Quand j’ai regardé sur internet les formations existantes, je suis tombé sur votre site. J’ai téléchargé le programme détaillé et le contenu m’a paru adéquat avec ce que je recherchais. Au vu des interventions de Jean-Marc Jancovici, je me doutais que la formation allait être carrée et professionnelle, ce qui s’est rapidement confirmé dans le déroulé et le contenu de la formation.
Quels aspects de la formation vous ont le plus marqué ?
Globalement, le format est conforme à ce que j’avais lu avant de m’inscrire. J’ai beaucoup apprécié le format vivant et dynamique. Les échanges avec les autres apprenant·es étaient très enrichissants et tout le monde a joué le jeu : les personnes participaient beaucoup et posaient des questions, s’intéressaient réellement à la formation. Ce qui n’est pas évident quand on est sur du 100% en ligne !
Cette formation n’a rien à voir avec les formations obligatoires que certaines organisations imposent, type cyber sécurité ou autre : c’est bien plus dynamique malgré le volume important d’apports théoriques et pratiques.
Avez-vous apprécié la pédagogie et les outils mis à disposition ?
J’ai trouvé l’outil OCARA plutôt bien construit et la formation permet à n’importe quelle entreprise de démarrer une mission d’analyse des risques de manière bien structurée.
J’ai trouvé le niveau de difficulté complètement adapté. Les rappels de connaissance effectués en début de classe virtuelle aident à se remettre dans le bain et intégrer davantage le contenu et j’ai aimé le fait que l’on allait à l’essentiel.
Si je connaissais déjà quelques sites en ligne de mapping de risques, la formation m’a permis d’en découvrir une dizaine d’autres qui me seront sûrement utiles dans le cadre de mon activité.
Quelles compétences ou connaissances avez-vous acquises grâce à la formation ?
J’ai acquis une meilleure connaissance du climat, des causes et conséquences du changement climatique, des différents scénarios et comment ils ont été construits, et des possibilités d’adaptation pour les entreprises. Avant la formation, j’avais une vision plutôt nébuleuse de la notion d’adaptation parce que je maîtrisais la partie exposition mais pas la construction et la mise en œuvre d’un plan d’action.
La formation m’a par ailleurs ouvert les yeux sur les différentes natures qu’une solution peut revêtir : si j’étais principalement concentré sur les solutions techniques (construire des digues par exemple), j’ai maintenant conscience que des solutions “sociales” peuvent être mises en place (comme adapter les temps de travail des salarié·es face aux fortes chaleurs), même si je ne suis pas la personne qui impose ces mesures organisationnelles au sein des structures, mon accompagnement étant davantage macro.
Avez-vous pu sensibiliser ou former d’autres collègues sur ces sujets ?
Tout à fait ! J’ai mis à disposition de l’ensemble des mes collègues les supports et les différents documents fournis lors de la formation, ce qui nous permet de centraliser les données et d'harmoniser nos connaissances au sein du groupe.
À qui recommanderiez-vous cette formation et pourquoi ?
Cette formation s’adresse pour moi à deux publics principaux : les responsables RSE ou environnement d’une part, qui souhaitent travailler le sujet de l’adaptation. La formation leur sera utile pour affûter cette vision macro et l’utilisation de l’outil OCARA. Et d’autre part, les indépendants qui souhaitent proposer des missions d’accompagnement sur le thème de l’adaptation avec un bon bagage technique pour savoir de quoi il en retourne.
Finalement, le troisième public serait celui dont je fais partie : les personnes qui n’ont pas à appliquer la méthodologie OCARA directement mais qui souhaitent en savoir davantage sur ce que sont les risques physiques, la résilience des entreprises et les prochaines étapes. Aujourd’hui, il est plutôt facile de savoir à quel point une entreprise est exposée au risque. Le plus compliqué reste l’étape d’après : qu’est-il possible de mettre en place pour se prémunir de ces risques et s’adapter efficacement ? Des questions que la formation adresse.
Je conseille chaleureusement cette formation aux personnes qui souhaitent mieux comprendre les différents scénarios, le concept d’aléas climatiques ou encore la résilience. La formation “Adapter son organisation au changement climatique” permet cette meilleure compréhension, on en ressort très enrichi tant sur le plan théorique que pratique.
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