Témoignage de Lydie Ferre, associée à La Graine, sur nos formations
« Le travail sur du concret constitue la plus-value de la formation »
Lydie Ferre est associée à La Graine, une société de conseil et d'innovation en transition écologique basée en Pays de la Loire. Au lancement de sa structure, Lydie a senti qu’elle devait s’outiller afin d’accompagner au mieux ses entreprises clientes dans le but de véritablement embarquer sur le sujet encore peu développé de la biodiversité et des impacts et dépendances liés à celle-ci. Elle a donc suivi la formation “Construire sa feuille de route biodiversité” en mars 2025. Témoignage.
Pouvez-vous nous raconter votre parcours professionnel avant la formation ?
Scientifique de formation, j’ai travaillé quasiment vingt ans dans le secteur de l’industrie en PME. J’ai débuté ma carrière au sein d’un grand compte du secteur de l’agroalimentaire, où innovation et agilité étaient les maîtres mots.
Ma carrière s’est ensuite orientée les quinze années suivantes dans l’industrie de la chimie au sein d’une entreprise familiale bi-centenaire spécialisée dans la production de bougies et senteurs en tant que Cheffe de produit, puis Responsable Marketing Stratégique et Opérationnel. Mon poste a connu de nombreuses évolutions et nous avions beaucoup de réflexions autour de l’éthique de nos produits, de l’origine des matières premières et des parfums, jusqu’à l’éco-responsabilité et des logiques de circularité.
Fin 2020, j’ai décidé de quitter cette entreprise pour monter ma propre structure. Je me suis alors formée à des sujets aussi passionnants que le design thinking (où j’ai travaillé sur l’innovation au service de la régénération des écosystèmes), l’éco-conception et l’économie circulaire. C’est de cette manière que j’ai découvert le biomimétisme, ce processus qui permet d’innover en s’inspirant du vivant. Je me suis alors rendue compte qu’il était possible de relier deux univers qui, pour moi à l’époque, n’allaient pas forcément de pair, à savoir le monde de l’entreprise et celui du vivant.
J’ai dans un premier temps monté mon auto entreprise avant de m’associer à quatre autres entrepreneurs pour fonder notre société de conseil et d’innovation en transition écologique. Notre mission est de soutenir les entreprises dans leurs défis de compétitivité et de durabilité. Nous sommes tous les cinq formé·es aux pratiques d’intelligence collective, voire au coaching de dirigeant·es pour certain·es, et nous proposons une offre complète de conseil stratégique et opérationnel. Ce qui m’anime aujourd’hui, c’est d’utiliser l’économie circulaire, les enjeux de biodiversité ou les principes du biomimétisme comme des leviers d’innovation et de mise en action pour les entreprises. Parmi nos offres singulières, nous avons développé un parcours de transition écologique “Engagés par Nature” visant à renforcer la compétitivité et la robustesse des entreprises. Celui-ci a reçu le soutien de l’ADEME. Nous avons par ailleurs développé des offres plus immersives, comme la marche du biomimétisme, visant à faire découvrir les principes de durabilité du vivant en forêt et à les relier à l’activité de l’entreprise via des mises en situation, ou encore des séminaires embarqués sur la Loire pour sensibiliser aux impacts et dépendances des entreprises sur la biodiversité.
Quels étaient vos enjeux ou défis professionnels avant la formation ?
Je cherchais à m’outiller sur la partie diagnostic pour m’approprier véritablement le sujet biodiversité, afin qu’il ne reste pas trop vaste et lointain pour les entreprises que je souhaitais accompagner. Je ne voulais pas uniquement sensibiliser : je souhaitais faire monter en compétences notre structure sur l’utilisation de l’outil ENCORE. Il nous manquait au sein de La Graine cette brique outil pour compléter notre offre préexistante sur la sensibilisation, l’idéation et la construction d’une feuille de route.
Comment avez-vous découvert notre formation ?
J’avais identifié la formation “Construire sa feuille de route biodiversité” avec mes collègues suite à des recherches. Je me suis rendue compte qu’il n’existait pas énormément de formations sur le sujet de la biodiversité et en comparant, le positionnement de Carbone 4 qui offre un regard systémique sur ce sujet et pas uniquement “pur expert” m’a davantage convenu.
Quels aspects de la formation vous ont le plus marqué ?
J’ai été séduite par le format inter-entreprise : notre dynamique de promotion était parfaite, le nombre de participant·es a permis des échanges riches, c’était très précieux.
Le focus sur l’outil ENCORE, identifié par la BPI comme un outil de référence, ainsi que le travail de réflexion et de mise en application des notions de double matérialité m’ont également convaincue. Je n’étais pas encore rentrée dans ce niveau d’expertise et je suis satisfaite des apprentissages sur ces éléments.
Par ailleurs, j’ai bien aimé le jeu entre la plateforme d’e-learning et la journée en présentiel ainsi que les sessions de classes virtuelles. L’e-learning apporte les pré-requis que nous approfondissons lors de la journée. J’ai trouvé la mise en application vraiment intéressante : on travaille sur des cas concrets et on explore l’outil ENCORE en ayant une entreprise (que ça soit la nôtre, ou une fictive) en tête, ce qui facilite la mise en pratique. Le travail sur du concret constitue la plus-value de la formation, et j’ai bien aimé le travail en équipe proposé.
Quelles compétences ou connaissances avez-vous acquises grâce à la formation ?
Des connaissances sur la terminologie pour commencer, et plus particulièrement sur les notions de risques physiques et risques de transition et leurs différences. Par ailleurs, la formation m’a permis d’oser proposer une analyse de double matérialité : j’ai en effet proposé des ateliers de découverte à certains de mes clients sur leurs impacts et dépendance à la biodiversité, chose que je n’aurais pas su faire avant la formation. Les retours ont été très positifs !
Avez-vous pu sensibiliser ou former vos collaborateur·ices sur ces sujets ?
La sensibilisation en interne est déjà très forte sur les sujets de biodiversité au sein de La Graine, en revanche un de mes collègues a été témoin des outils que j’ai construits au sortir de la formation et de l’évolution de mon offre auprès de nos entreprises clientes, et en a été très satisfait.
À qui recommanderiez-vous cette formation et pourquoi ?
Je la recommande aux personnes qui accompagnent les entreprises en tant que facilitateur·ices ou consultant·es, car je pense que ça reste difficile pour des entreprises de taille moyenne d’intégrer ces compétences en plus du reste. S’appuyer sur un expert formé et confronté à plusieurs secteurs d’activités leur permet de prendre du recul sur leurs pratiques. Je vois la plue-value à ce qu’on donne un tierce avis, qui parfois peut être disruptif, dans l’objectif de faire bénéficier les clients in fine.
Un conseil pour ceux qui hésitent encore à se lancer ?
Pour les personnes qui souhaitent toucher du doigt la notion de double matérialité et qui cherchent à creuser le sujet de la biodiversité : allez-y les yeux fermés ! La formation est pertinente en ce sens, et permet ces approfondissements théoriques et méthodologiques.
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